Fin du voyage...
Ce matin sur la route…j’aurais bien aimé que le parcours se poursuive en direction de d’autres contrées des USA. Ce pays m’a surpris. D’abord des gens toujours prêts à renseigner. Curieux de savoir d’où nous venions. Voyager à vélo ici est un pur bonheur…le long de cette côte du Pacifique nous aurons parcouru un peu plus de 2000 km (2082 à mon compteur) il est rare de faire une telle distance en ne quittant quasiment jamais le bord de mer. Ces côtes du Pacifique sont magnifiques, sauvages, ventées, froides, souvent dans le brouillard…mais la lumière est très belle…une lumière à l’irlandaise ou à l’écossaise. C’est un peu la Bretagne mais en puissance 10…
C’est une côte où il y a peu de grandes villes, entre Seattle et L.A. seule San Francisco concentre une grande partie de la population côtière. Entre la partie Nord et la partie Sud le long de cette côte ce ne sont que de toutes petites villes… ou bourgades…
Des forêts très vertes de l’Oregon en passant par les grandioses forêts de Séquoias
le Sud donne déjà un aperçu du Mexique et d’un climat beaucoup plus sec et aride….nous serons passé du 47ème parallèle au 34ème un peu plus de 10° vers le Sud et ce sont déjà les tropiques.
On a sans doute aussi une vision un peu fausse des États Unis en traversant la Californie. Par exemple nous n’avons jamais vu beaucoup de gens de couleurs noirs…sauf à San Francisco où en nous trompant de rues nous sommes tombés brusquement dans un quartier qui ressemblait à un ghetto où vivait visiblement une population noire, très pauvre et semble-t-il marginalisée...l’envers du décor était là !
Population de pionniers, innovateurs les américains cultivent les paradoxes ! Tout est surdimensionné, les rues, les véhicules, et le vélo trouve facilement sa place …grâce justement au surdimensionnement de la voierie partout il y a des bandes cyclables en ville ou en campagne. Et jamais elles ne sont occupées par des stationnements illégaux comme en France. La vitesse est très limitée, en ville 25 miles (environ 38 km/h) et la courtoisie à l’égard de cyclistes est la règle…les scooters sont quasi inexistants je me rends compte combien en France ils sont une plaie en ville.
Population de pionniers, innovateurs les américains cultivent les paradoxes ! Tout est surdimensionné, les rues, les véhicules, et le vélo trouve facilement sa place …grâce justement au surdimensionnement de la voierie partout il y a des bandes cyclables en ville ou en campagne. Et jamais elles ne sont occupées par des stationnements illégaux comme en France. La vitesse est très limitée, en ville 25 miles (environ 38 km/h) et la courtoisie à l’égard de cyclistes est la règle…les scooters sont quasi inexistants je me rends compte combien en France ils sont une plaie en ville.
On peut aussi penser que l’arsenal répressif est très fort. En France on est plutôt dans un système d’amendes aux montants faibles mais qui rapporte beaucoup d’argent car elles sont nombreuses, ici les amendes voire les peines de prison sont sans doute très dissuasives deux modèles différents avec certainement des excès de part et d’autre.
On ajoutera que les structures de camping qui accueillent les hikers/bikers sont très intéressantes car peu onéreuses et situées dans des environnements naturels de toute beauté.
On ajoutera que les structures de camping qui accueillent les hikers/bikers sont très intéressantes car peu onéreuses et situées dans des environnements naturels de toute beauté.
Si vous voulez visiter les USA faites le à vélo…ce pays a toute une infrastructure cyclable qui permet de voyager en toute tranquillité et de découvrir ses grands espaces naturels. Les USA n’ont pas à faire valoir un très grand patrimoine historique comme en Europe…mais son patrimoine est sa nature exceptionnelle et à vélo c’est l’essentiel…
On aura donc aimé toute cette magnifique côte sauvage du Pacifique aux grandes vagues déferlantes. Circuler à vélo est très facile même si parfois on emprunte des portions de quatre voies qui ne sont pas toujours rassurantes…
Ma plus grande surprise ce fut le premier matin à Seattle de voir des centaines de cyclistes qui faisaient penser à des cyclorandonneurs, vélos légers, petite sacoche ou petit sac à dos…Au début je croyais que c’était des cyclistes qui partaient en balade et bien non ils allaient au boulot dans cette tenue sportive…et il faut être léger et sportif pour grimper les monstrueuses côtes des villes. Ce sera l’un des seuls bémols, les américains ont tracé les rues droit dans la pente partant du principe que les voitures puissantes n’auront pas de problème pour les monter ….mais les cyclistes si ! Dans les villes construites sur les collines il vaut mieux avoir des stratégies de contournement !
Ce parcours est exigeant…il faut avoir de bonnes qualités physiques pour le faire ; il ne s’agit pas d’une petite balade du dimanche après midi ! Le profil du parcours suppose un bon niveau surtout avec un vélo chargé.
J’avais un bon entraîneur, Dominique, que j’avais du mal à suivre au début, m’a donné du stimulus et finalement même avec les grosses étapes que parfois nous avons faites je me suis retrouvé avec une grande forme physique et encore prêt à repartir pour d’autres horizons…
Voilà donc ce voyage en Oregon et en Californie est terminé.
Bye bye see you again !
Voilà donc ce voyage en Oregon et en Californie est terminé.
Bye bye see you again !